Les bénéfices de l’air marin pour les voies respiratoires

La croyance populaire veut qu’un séjour dans une station balnéaire apporte de nombreux bénéfices pour l’organisme ; on dit en particulier que l’iode contenu dans l’air est très important pour la santé des voies respiratoires.

Ces déclarations sont à la base de ce qu’on appelle la thalassothérapie (du grec thalassa, « mer ») ; une discipline climatothérapique inventée au XIXe siècle en France et à laquelle on doit la pratique, désormais communément répandue, des vacances à la mer.

Quelle est la part de vrai dans cela ? Il faut toujours faire la part des choses, mais il semble qu’il y ait un fond de vérité.

La dimension « vacancière » d’un séjour à la mer implique un état de détente généralisé du corps ; même l’appareil respiratoire, grâce à la détente des muscles inspiratoires typiquement contractés à cause du stress généré par les rythmes de la vie frénétique, en tire profit, avec une respiration plus ample et libre et une meilleure oxygénation.

En général, la pollution atmosphérique est sensiblement plus faible dans les petites localités, loin des grandes villes, comme certaines destinations de vacances ; c’est donc pour cette raison que la quantité d’agents irritants et potentiellement nocifs qui sont introduits dans les voies respiratoires est nettement inférieure.

Les bénéfices de l’air marin ne s’arrêtent pas là : l’idée selon laquelle « l’air marin fait du bien car il est riche en iode » n’est pas tout à fait correcte. Que l’air, à proximité de la côte, contienne une certaine quantité d’iode, est indéniable, de la même manière que sont reconnus les effets positifs de l’iode sur le corps humain. Ce dont la croyance populaire ne tient pas compte est le fait que l’air marin fonctionne comme un véritable aérosol de vapeur d’eau et de sels (iode, chlorure de sodium, brome et magnésium) qui, grâce à l’action des rayons solaires, se chargent en électricité et sont absorbés par le corps, rechargeant ainsi les réserves minérales et contribuant à améliorer la santé.