Le repos pour soigner une grippe

Lorsque nous sommes touchés par une maladie comme la grippe, le repos absolu serait la condition idéale pour un rétablissement rapide et total ; cependant, en raison du rythme effréné de la vie actuelle, le repos est rarement notre première option pour nous soigner.

Ce choix est compréhensible et lié au fait que nous vivons dans une société qui ne nous permet pas de profiter de moments de pause, mais d’un point de vue purement médical, le repos est absolument nécessaire, si nous souhaitons nous débarrasser des symptômes de la maladie plus rapidement.

En fait, le repos est essentiel pour la guérison de toute maladie. La réponse immunitaire, comme tous les autres processus de l’organisme, nécessite une dépense d’énergie considérable ; afin de nous remettre complètement d’une maladie, il est donc nécessaire de préserver une partie de notre énergie et de nos ressources métaboliques pour la lutte contre les agents pathogènes. Afin d’éviter que ce processus se traduise par un stress excessif pour l’organisme, et un affaiblissement des défenses immunitaires qui aurait un impact sur des possibles rechutes et sur d’autres pathologies, il est conseillé de ménager ses efforts afin de pouvoir se sentir mieux.

Des études récentes corroborent cette hypothèse : selon une étude réalisée par l’Université de Washington, le cerveau sécrète pendant le sommeil une protéine qui permet d’activer les processus inflammatoires physiologiques en agissant sur le cycle de veille et de sommeil, procurant ainsi la sensation d’épuisement symptomatique de la grippe tout en garantissant simultanément un renforcement des défenses de l’organisme.

La guérison des maladies telles que la grippe, par conséquent, passe par une période d’inactivité, afin de favoriser la réponse immunitaire. Les études actuelles soutiennent donc le bon sens qui repose sur les principes suivants : le repos est l’un des meilleurs « remèdes » pour combattre rapidement la maladie, et il est préférable de se reposer un peu, pour ensuite mieux repartir, plutôt que de refuser de s’arrêter et de « se traîner ».